Vive l’horlogerie française !

Et si le coeur de l’horlogerie ne se trouvait pas uniquement en Suisse ? En France, le métier d’horloger renaÎt peu à peu sous le regard encourageant des passionnés.

Horloger: une formation en Bretagne 

L’horloger est mort, vive l’horloger ! En 2007, le fameux Observatoire de Besançon reprend du service. Depuis, des écoles d’horlogerie et ateliers ré-ouvrent, voilà des signaux forts pour l’horlogerie française qui renait de ses cendres. À moins de 2h de Nantes, de jeunes mécaniciens de la montre se forment en toute discrétion. Au sud de la ville de Fougères, l’Ecole d’horlogerie Charles-Edouard Guillaume assure l’apprentissage d’horlogers au niveau Bac + 2. Plus proche de nous à quelques minutes de nos bureaux se trouve le Lycée professionnel des Savarières qui forme aussi des promos d’horloger du CAP au Bac. Face à la production et l’assemblage de masse de mouvements
quartz, le vrai horloger français existerait donc encore.

Des diplômés qui restent en France ?
Évidemment, le métier a évolué. Les mouvements entiers de montres étaient auparavant fabriqués par les horlogers eux-mêmes, aujourd’hui, les pièces sont usinées, la machine a remplacé les mains de l’Homme. À présent, dans son atelier, l’horloger assemble, règle et restaure dans les règles de l’artisanat français. Devant son établi, patience, minutie, vision pointue et grande habileté manuelle sont ses qualités. La France est le berceau de l’horlogerie. Elle est reconnue pour former les meilleurs horlogers, qui s’en vont exercer en Suisse ! Mais on peut parier que l’engouement renouvelé pour le secteur les encourage à davantage de fidélité nationale.

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